Nos rédacteurs ont vu un éditorial sur internet dont la thématique est «l’automobile».
Le titre (La circulation automobile bientôt interdite devant la gare Saint-Jean à Bordeaux ?) est évocateur.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est positivement connu.
Les révélations publiées sont donc présumées véritables.
L’encart a été divulgué à une date notée 2023-06-29 13:34:00.
Fabien Robert en convient, « le fonctionnement aux abords de la gare est à améliorer ». Livré en 2011, le parvis de la gare Saint-Jean à Bordeaux frôle aujourd’hui la thrombose. Entre un trafic de transit couplé à la dépose de voyageurs, les rotations de bus métropolitains et des cars départementaux inhérentes à la vocation d’un pôle multimodal adossé au tram, la prolifération de vélos et trottinettes ne disposant pas assez d’arceaux, et un développement anarchique du stationnement des deux-roues motorisés, les dysfonctionnements…
Fabien Robert en convient, « le fonctionnement aux abords de la gare est à améliorer ». Livré en 2011, le parvis de la gare Saint-Jean à Bordeaux frôle aujourd’hui la thrombose. Entre un trafic de transit couplé à la dépose de voyageurs, les rotations de bus métropolitains et des cars départementaux inhérentes à la vocation d’un pôle multimodal adossé au tram, la prolifération de vélos et trottinettes ne disposant pas assez d’arceaux, et un développement anarchique du stationnement des deux-roues motorisés, les dysfonctionnements aux abords de la gare se multiplient, quel que soit le mode de déplacement. D’autant que ces dernières années, la fréquentation de la gare a fait un bond de 40 %.
Mais pour l’élu de l’opposition (Modem), supprimer la circulation rue Charles-Domercq, tel que validé « dans un schéma directeur à la Métropole », en fin d’année dernière, et « présenté en bureau le 25 mai dernier », est « l’exemple d’une décision prématurée », prise « sans concertation », qui « va pénaliser les Bordelais et non Bordelais ». Plans à l’appui, Fabien Robert explique que « dès juin 2024 », la Ville veut « interdire la circulation dans les deux sens rue Charles-Domercq malgré les réserves de la SNCF et de Bordeaux Métropole », sujet qui avait déjà été évoqué en mai 2022 lors d’un conseil métropolitain. Cette « position dogmatique des écologistes » semble d’autant plus injustifiée aux yeux de l’élu que « mettre la rue à sens unique suffirait à réduire de 80 % le transit ».
Schéma directeur validé
Sollicitée sur cette perspective, la mairie de Bordeaux s’inscrit en faux et argue d’une « fake news » à dessein politique. Si elle reconnaît que « les institutions concernées (SNCF Gares et connexions, Bordeaux Métropole, Ville de Bordeaux, Région et EPA Bordeaux Euratlantique) souhaitent mener une réflexion de moyen et long terme sur l’évolution du pôle (perspective 2030) », aucun axe de réflexion ne serait à ce jour arrêté pour désengorger la gare. Car selon les services, « la phase d’études d’avant-projet n’est même pas encore lancée ». Et quand elle le sera, « d’ici à mi-2024 », on assure côté Ville que les « parties prenantes concernées (usagers, habitants, commerçants…) » seront sollicitées. Il s’agira alors d’« identifier et analyser les dysfonctionnements, les enjeux et hypothèses de travail avant d’entrer dans une phase de concertation publique ».
Un transfert du stationnement des vélos et deux-roues motorisés au premier sous-sol
De cet état des lieux, comme les actions à mettre en œuvre pour remédier à « la surutilisation de l’espace public », Bordeaux Métropole semble pourtant avoir une vision précise, comme le laisse apparaître un rapport de ses services que « Sud Ouest » a pu consulter. Et qui confirme, au registre de « la pacification de l’axe Domercq », que « la Ville de Bordeaux souhaiterait la coupure des deux sens de circulation de la rue, sous forme d’expérimentation, en juin 2024, lors de la livraison du bus express Saint-Aubin/Bordeaux ». Étant « bien entendu » que l’accès aux parkings de la gare pour les voitures serait maintenu, tout comme la circulation des transports en commun.
Exit vélos, motos et taxis
Le réaménagement du pôle d’échange de la gare Saint-Jean serait aussi l’occasion d’effectuer un grand ménage sur le parvis pour libérer l’espace public. Pour ce faire, le schéma directeur arrêté par le comité de pilotage en place depuis deux ans miserait sur un transfert du stationnement des vélos et deux-roues motorisés au premier sous-sol de la gare, actuel arrêt-minute. Là seraient créées quelque 350 places pour les vélos et une centaine pour les motos. Quant à la dépose express de voyageurs, elle serait alors concentrée au parking 2 (P2) de Saint-Jean et encouragée au P3, côté Belcier de la gare, sous-utilisés.
Toujours pour redonner de l’air au parvis Saint-Jean, l’activité des taxis pourrait, elle aussi, opérer un transfert au P2 de la gare. Une éventualité qui devra toutefois faire l’objet « d’une concertation » avec les professionnels concernés, souligne le document métropolitain.
Quant aux bus et cars qui transitent par ce pôle multimodal, ils devraient aussi avoir à s’accommoder de cette vaste réorganisation spatiale. Où semble se dessiner un rééquilibrage de la desserte entre les deux points d’accès à la gare que sont Saint-Jean et Belcier, cet accès sud, ouvert en 2017, n’étant aujourd’hui fréquenté que par 25 % des voyageurs.
Ainsi largement désencombré, le parvis Saint-Jean pourra être réinvesti par les piétons. SNCF Gares et connexions ne cache pas sa volonté d’aménager les extérieurs « avec des jeux pour enfants », « des aires de détente ». Ce qu’elle entreprendra dès la semaine prochaine avec l’installation d’îlots de fraîcheur aux abords des halls 1 et 2.
Bibliographie :
À travers l’Inde en automobile/09,(la couverture) .
Droit fiscal/Le paiement de l’IS,Le livre .
Mécanique automobile/Vidange huile moteur,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.
Ville30/La technologie au secours du respect des limitations de vitesse ?,A voir et à lire. .