On revient sur l’édito : Automobile. En 2005, le Landwind, première chinoise en Europe… est tuée par un crash test

Voici l’essentiel d’un article que nous venons de repérer sur le web. Le sujet va forcément vous réjouir. Car la thématique est « l’automobile ».

Son titre (Automobile. En 2005, le Landwind, première chinoise en Europe… est tuée par un crash test) parle de lui-même.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’écrivain est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres textes qu’il a publiés sur le web.

La confiance est donc parfaite concernant cet article.

Le texte a été publié à une date mentionnée 2022-11-13 09:00:00.



A seulement 17 000 €, le Landwind faisait office d'épouvantail sur le marché européen. Photo Landwind

A seulement 17 000 €, le Landwind faisait office d'épouvantail sur le marché européen. Photo Landwind

A seulement 17 000 €, le Landwind faisait office d’épouvantail sur le marché européen. Photo Landwind


Landwind, c’est une marque dont vous n’avez certainement jamais entendu parler, et pour cause. Landwind aurait pu, avec quasiment vingt ans d’avance, être la première marque chinoise en Europe. Mais après un début de carrière avorté, plus personne n’a jamais revu un de ces véhicules en France ou chez nos voisins.

Landwind, qui-es tu ?

La marque Landwind, vient de la province de Jiangling et remonte à 1947. Sous différentes appellations, l’usine produit des tricycles avant de se lancer dans l’assemblage de poids-lourds soviétiques.

En 1984, la société baptisée Jiangxi Automobile passe un accord avec le japonais Isuzu pour construire des utilitaires légers. L’automobile en Chine en est encore à sa préhistoire. Mais déjà, la marque anticipe le développement sans précédent de cette industrie auprès du grand public.

Conscients du potentiel des SUV sur le marché mondial, Jiangling créé Jiangling Landwind Motor Co., Ltd. en avril 1999. Une nouvelle usine est construite en 2001 et le but est clair : ces véhicules doivent conquérir le monde.

Des SUV pour répondre à la demande

Pour mettre toutes les chances de son côté, le constructeur chinois va lancer un 4X4 affichant une ressemblance frappante avec l’Opel Frontera, lui même dérivé de l’Isuzu Wizard. Et pour cause, les Chinois continuent d’exploiter leur accord avec le constructeur japonais.

Le Landwind X9 est né : il dispose d’un moteur Isuzu 2.8 Turbo Diesel et d’un essence 2.4 litres d’origine Mitsubishi. En 2003, une version cinq portes est ajoutée à la gamme avec un 2.0 litres.

Au même moment, Landwind commence à exporter vers l’Algérie, l’Angola et le Ghana. Mais les Chinois ont les yeux braqués vers l’Europe.



Le Landwind devait être la première chinoise en Europe. Photo Landwind

Le Landwind devait être la première chinoise en Europe. Photo Landwind

Le Landwind devait être la première chinoise en Europe. Photo Landwind


Objectif Europe

Ce sont les Pays-Bas qui reçoivent les premières voitures chinoises de l’histoire. Les premiers Landwind arrivent chez Peter Bijvelds, un garagiste hollandais, qui commence à diffuser le véhicule. L’homologation, obtenue en Allemagne, permet à Landwind de vendre son 4X4 sur tout le continent européen.

Rapidement, les médias annoncent l’arrivée des Chinois, avec un SUV au prix imbattable de 17 000€, 40% moins cher que la concurrence. Au Salon de Francfort, Landwind trône fièrement parmi les constructeurs présents, accompagné de Brilliance et Geely, deux autres marques chinoises.

Aucun doute, les Chinois débarquent et envahissent le marché. Mais tout ne va pas se passer comme prévu.

Droit dans le mur

Ce que les Chinois ignorent, c’est que plusieurs mois avant le salon, plusieurs organismes, dont l’ADAC allemand, l’ANWB néerlandais et l’ATTC autrichien, ont organisé un crash test indépendant, sur le modèle de l’Euro NCAP.

Le résultat est désastreux. Le Landwind est le véhicule le moins résistant en vingt ans de crash-tests. En cas de collision frontale à 64 km/h, le conducteur ne pourrait pas survivre. Les résultats sont rendus publics au matin de la seconde journée presse du Salon de Francfort.

Rapidement, la nouvelle fait la une de tous les journaux allemands, à commencer par Bild, le Frankfurter, ou Autobild. Le message est clair : “Vous ne survivrez pas à un accident dans une voiture chinoise”.

Quinze ans de remise en question

Avec une telle publicité, le Landwind ne sera jamais commercialisé en Europe. Seul l’importateur hollandais parvient à en immatriculer 57 exemplaires en deux ans.

Il faudra attendre quinze ans de plus pour assister à l’arrivée des Chinois en Europe avec les constructeurs MG ou Aiways. Deux ans après leur arrivée, les ventes de véhicules chinois en Europe explosent déjà avec 153% de progression comparé à l’an passé.

On estime que l’Europe importera 800 000 véhicules chinois par an, à compter de 2025.

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