Edito tout frais : Descente à 3 kilomètres sous terre à la mine LaRonde

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Voilà qui va vous intéresser : Un nouveau papier que je viens de repérer sur internet et que nous vous produisons ci-dessous. La thématique est « l’automobile ».

Le titre (Descente à 3 kilomètres sous terre à la mine LaRonde) résume tout le texte.

Sachez que l’éditorialiste (annoncé sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.

Les infos concernées sont ainsi réputées véritables.

La date d’édition est 2023-05-10 21:06:00.

Voici lle « papier » :

Une telle profondeur, pouvant aller jusqu’à 3000 mètres à certains endroits, représente toutefois un important casse-tête pour les ingénieurs d’Agnico Eagle, la compagnie propriétaire de cette mine située près de Cadillac, sur le territoire de Preissac.

Environ 250 travailleurs sillonnent en tout temps les galeries souterraines du puits Penna, le plus vaste du complexe LaRonde, usant de la machinerie en constante évolution. Deux descentes en ascenseur, voyageant à environ 27 km/h, sont nécessaires pour atteindre le vaste garage auquel nous avons eu accès.

Deux boulonneuses, machines utilisées pour sécuriser les nouveaux tunnels, y étaient alors entreposées. La boulonneuse MacLean, qui permet à l’opérateur de s’installer sur une plateforme dépourvue de protection, laisse tranquillement sa place à un nouveau modèle mécanisé.

De la machinerie dans un atelier où des travailleurs discutent.

Une boulonneuse dans un vaste garage souterrain de la mine LaRonde.

Photo : Radio-Canada / Guillaume Renaud

Dans cette nouvelle machine, l’opérateur prend place à l’intérieur d’une petite cabine, protégée par des grilles de fer. La raison derrière ce changement : des activités sismiques de plus en plus fréquentes, alors que l’exploitation se fait à une profondeur croissante.

« Les mines d’aujourd’hui doivent s’adapter à des gisements qui sont de plus en plus complexes et surtout plus difficiles à aller chercher. »

— Une citation de  Christian Goulet, directeur général du complexe LaRonde
Le directeur général du complexe minier LaRonde, Christian Goulet.

Le directeur général du complexe minier LaRonde, Christian Goulet. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Jean-Michel Cotnoir

La nouvelle flotte d’équipement permet donc aux opérateurs d’être protégés en cas d’activité sismique ou en cas de projection de roches, en plus d’offrir une protection du bruit et des poussières. Ces boulonneuses sont toutefois plus fragiles et plus complexes à opérer.

Il faut comprendre qu’à une profondeur comme celle de la mine LaRonde, il y a plus d’activités sismiques. Pour nous, c’est nécessaire d’investir dans de l’équipement de la sorte pour protéger nos travailleurs, explique M. Goulet.

Agnico Eagle pousse la démarche encore plus loin. Des stations de contrôle à distance sont aménagées, à partir desquelles il est possible de diriger certains appareils à l’aide de manettes similaires à des manettes de jeux vidéo.

Une salle de contrôle avec des écrans, des sièges, des manettes et des ordinateurs.

Une salle où des machines sont contrôlées à distance à l’aide de manettes, d’ordinateurs et d’écrans.

Photo : Radio-Canada / Guillaume Renaud

Quand c’est possible de le faire, les travailleurs ont de bien meilleures conditions à la surface. C’est confortable, ils peuvent prendre des pauses ou prendre un café, tout en gardant un œil sur les opérations, souligne Christian Goulet.

Sismicité ou tremblement de terre?

L’excavation réalisée sous terre mène souvent à des événements sismiques, qui peuvent prendre la forme de ruptures localisées dans le massif rocheux, par exemple. Ces événements sont liés aux activités minières, comme le dynamitage, mais ne peuvent pas être évités ou anticipés.

Plus de 150 capteurs sont installés un peu partout dans le complexe LaRonde, sous terre et en surface, afin de bien localiser les événements sismiques et de bien comprendre leurs impacts. Les secousses ressenties à proximité du complexe minier sont presque exclusivement causées par des activités sismiques naturelles.

Quelques personnes, casque sur la tête, marchent dans un refuge de mine, où se trouvent des frigos, des tables, des chaises et beaucoup de réserves en eau.

Un refuge de la mine LaRonde, à quelques milliers de mètres sous terre.

Photo : Radio-Canada / Guillaume Renaud

À la suite d’un tel événement, des analyses approfondies sont réalisées afin de mettre en place des protocoles d’exclusion ciblée pour protéger les travailleurs, comme l’explique Vincent Dagenais, surintendant à l’ingénierie de la mine LaRonde.

Avec ces informations, on est capables d’identifier les endroits à risque d’avoir de la sismicité. On retire ensuite les gens des secteurs potentiellement sismiques, précise-t-il, ajoutant au passage que plusieurs dizaines d’événements sismiques peuvent survenir chaque jour.

En cas d’urgence ou de sismicité trop importante, les travailleurs peuvent se réfugier dans l’un des nombreux refuges aménagés à travers les galeries de la mine LaRonde.

Bien qu’ils produisent une sensation similaire aux événements sismiques, les tremblements de terre proviennent d’une profondeur beaucoup plus importante et ne sont aucunement reliés à l’excavation.

Bibliographie :

Code de la route/Liste des panneaux,Le livre .

Initiatives éco-citoyennes/Évolution futures en matière d’action écocitoyennes sur l’énergie,A voir et à lire. .

Pour lire en automobile/Comment on meurt aux Colonies/02,(la couverture) .

Pour lire en automobile/Conte de Noël,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.